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Vivre et travailler en Allemagne ou en France : comparaison

Vivre et travailler en Allemagne ou en France : comparaison

Certains Français rêvent depuis longtemps de travailler en Allemagne. Les perspectives d'emploi, le pouvoir d'achat et la qualité de vie rendent le pays voisin attrayant. Postuler en Allemagne est toutefois un pas de carrière décisif dans une certaine direction et qui doit donc être mûrement réfléchi.

Quels sont les facteurs à prendre en compte pour une décision informée et en quoi les vies professionnelles diffèrent-elles d'un pays à l'autre ? Bien que cela dépende du secteur, il existe des similitudes fondamentales. Voici un aperçu pour vous aider à prendre une décision.



L'Allemagne et la France, deux sœurs dissemblables

1. L'Allemagne et la France, deux sœurs dissemblables

Pour celui qui envisage de travailler en Allemagne, une comparaison directe des structures des marchés du travail respectifs s'impose.

Structure de base du marché du travail allemand

On retrouve majoritairement trois types de contrats sur le marché du travail allemand que l'on peut distinguer en fonction du salaire brut :

Selon Destatis, la tendance de la population active en Allemagne est à la baisse. Actuellement, environ 44,93 millions de personnes ont une activité rémunérée en Allemagne. L'année précédente, elles étaient environ 45,1 millions. Et le nombre de postes vacants reste élevé avec plus de 700 000.

Structure fondamentale du marché du travail français

Selon l'Insee, en 2022, l'emploi en France (hors Mayotte) concernait en moyenne 28,9 millions de personnes âgées de 15 à 64 ans, dont 14,1 millions de femmes et 14,8 millions d'hommes. Par conséquent, le taux d'activité en France est de 71,7 %. Celui-ci est en baisse de 0,2 points par rapport à l'année précédente. Cette légère baisse fait suite à une hausse quasi ininterrompue entre 2009 et 2021 (+2,5 points au total).

Jusqu'à présent, le marché du travail en France est plutôt strictement réglementé, mais il est de plus en plus assoupli par la politique de réforme du président Macron. L'objectif est de relancer la conjoncture et d'atteindre un taux d'emploi plus élevé.

Contrairement à l'Allemagne, il n'existe pas de mini-jobs ou d'autres emplois à bas salaire en France, mais seulement un salaire minimum fixé par la loi, le SMIC (salaire minimum de croissance).



Les modes de vie

2. Les modes de vie

Des priorités dans la vie privée à la conciliation de la vie familiale et professionnelle en passant par la protection financière et sociale : les différences entre les deux pays se font clairement sentir.

Savoir-vivre français vs. anxiété allemande ?

Les Français sont connus pour leur art de vivre ou savoir-vivre. Ils sont considérés par les autres peuples comme des bons vivants et des épicuriens, ce qui se manifeste particulièrement dans le domaine culinaire. Ils savent célébrer le vin et les bons plats. Ils sont également très enthousiastes et solidaires lorsqu'il s'agit de leur pays et de leur politique. Le savoir-vivre se reflète dans cette solidarité et le sens de la communauté typiquement français, ainsi que dans l'attitude plutôt sereine des Français.

À l'opposé, au sujet des Allemands, on parle de "German Angst", c'est-à-dire de l'hésitation et de l'anxiété allemandes. Selon les chercheurs, cette angoisse trouverait son origine dans la fin de l'époque nazie et de la guerre, où les Allemands ont vécu un traumatisme qui demeure palpable. Il s'en suit aussi que les Allemands ne sentent et revendiquent une unité nationale que sur un ton très modéré, car ils craignent toujours le nationalisme. C'est d'autant plus le cas face au gain en popularité des discours opposés qui tendent vers des niveaux comparables à ceux des partis "patriotiques" français.

Il est vrai que tendanciellement, les Allemands se couvrent d'assurances pour prévenir à toute éventualité et envisagent l'avenir de manière plutôt pessimiste. En comparaison avec les Français, plus décontractés, les Allemands auraient tendance à vivre de manière plus crispée et inquiète. Il faut cependant dire que le concept de "German Angst" a certainement perdu en pertinence par rapport aux années 80 et 90, et que le vieux Bavarois comme le jeune Berlinois typiques font tous deux preuve de beaucoup de joie de vivre.

Fonder une famille

De plus en plus de jeunes couples sont aujourd'hui confrontés au choix de se concentrer ou sur leur carrière, ou sur leur famille - ou d'essayer de combiner les deux. La question se pose à juste titre, car il n'est finalement pas si facile de concilier enfants et travail quel que soit le pays.

Avec une moyenne de deux enfants par femme, la France est le pays d'Europe enregistrant le taux de natalité le plus élevé. Or, en même temps, une grande partie des femmes travaillent. Selon les résultats d'une étude de l'Institut National d'Études Démographiques (INED), ce serait grâce aux aides publiques ciblées. Le gouvernement s'efforce d'améliorer les conditions de conciliation entre vie familiale et vie professionnelle par le biais d'installations spéciales et de conditions plus favorables.

Il existe de nombreuses offres de garde d'enfants, et l'activité professionnelle des mères est encouragée de manière ciblée par des prestations familiales au sein de la sécurité sociale française. Ce type de politique familiale est particulièrement attractif pour les femmes allemandes qui souhaitent travailler en France.

Car dans leur propre pays, la situation est différente. Ici naît en moyenne 1,5 enfant par femme. En Europe, l'Allemagne se situe donc dans la moyenne inférieure. Cela s'explique notamment par la politique familiale.

Selon les femmes allemandes, il est difficile de concilier vie familiale et vie professionnelle. En conséquence, elles doivent encore souvent choisir entre ces deux options. Pourtant, contrairement à la France, la loi allemande prévoit la solution du congé parental qui peut durer jusqu'à trois ans.

Malheureusement, dans de nombreuses communautés, il y a un manque de places dans les crèches et les écoles à plein temps, et les horaires de travail sont assez rigides, bien que l'on commence et termine plus tôt. Jusqu'à présent, il n'y a que très peu d'entreprises qui proposent leurs propres crèches, car les Allemands considèrent que le temps passé avec leurs enfants est très important. C'est pourquoi de nombreuses mères allemandes travaillent à temps partiel : 1 femme sur 2 en Allemagne, contre 1 femme sur 4 en France.

Par rapport aux femmes d'autres pays, les Allemandes sont donc plus occupées que la moyenne par la gestion du ménage et la garde des enfants. De ce fait, elles peuvent être freinées sur le plan professionnel, et leur carrière reste en suspens. En effet, les personnes travaillant à temps partiel n'occupent généralement pas de postes de direction, et celles qui n'ont pas travaillé pendant plus de 18 mois ne peuvent souvent plus reprendre exactement la même activité qu'elles exerçaient auparavant.

Néanmoins, tout dépend de l'attitude du couple, puisque hommes et femmes bénéficient exactement des mêmes droits dans les contrats de travail. Il est tout à fait possible de partager le temps parental entre les deux conjoints.

Couverture : sociale et retraite

En principe, la sécurité sociale est importante pour protéger l'assuré en cas d'accident du travail, de maladie, de dépendance et de vieillesse. Cette prévoyance pour les risques les plus importants est étroitement réglementée par l'État en Allemagne et en France. Une partie de la sécurité sociale coordonne la prévoyance financière à l'âge de la retraite. Les systèmes de retraite français et allemand ont de nombreux points communs, mais présentent également des différences notables.

Alors qu'en France, il faut obligatoirement souscrire à une retraite complémentaire, l'Allemagne le propose comme option facultative. Pour les indépendants et les professions libérales, il n'y a pas d'obligation de souscrire à une assurance retraite publique en Allemagne. L'âge de départ à la retraite est à peu près le même dans les deux pays :

  • En Allemagne : pour tous ceux qui sont nés avant 1947, la limite d'âge est fixée à 65 ans. Après 1947, la limite d'âge augmente d'abord d'un mois par an. Pour toutes les personnes nées à partir de 1964, elle est de 67 ans.

  • En France : l'âge légal est désormais de 64 ans pour les personnes nées à partir de 1968. Pour les années de naissance précédentes, l'âge légal est relevé de façon progressive de 62 à 64 ans.

Alors qu'il existe en Allemagne, dans le cadre de la sécurité sociale, une assurance spécifique qui prend en charge les accidents du travail, les maladies professionnelles et autres, ces prestations sont prises en charge en France par l'assurance maladie en raison de l'absence d'assurance dépendance.

Dans les deux pays, chaque citoyen se voit attribuer un numéro d'assurance à la naissance :

  • En Allemagne : il s'agit du numéro d'assurance pension (Rentenversicherungsnummer). Celui-ci est nécessaire pour que l'employeur puisse déclarer aux organismes de sécurité sociale les nouveaux travailleurs qui commencent à occuper un emploi assujetti à la sécurité sociale. Le numéro est également nécessaire pour d'autres opérations dans le domaine de la sécurité sociale et de la retraite. Ne pas confondre le numéro d'assurance retraite et le numéro d'assurance maladie en Allemagne !

  • En France : le numéro de sécurité sociale est utilisé dans les deux domaines.

Opportunités d'emploi : quelles professions sont très demandées ?

La France et l'Allemagne se distinguent aussi nettement en ce qui concerne les professions et spécialisations étant actuellement très recherchées. Cela peut être un facteur décisif dans le choix du pays dans lequel l'on souhaite travailler.

Ainsi, le marché du travail français est séduisant pour ceux qui travaillent dans les secteurs de l'industrie, de l'énergie et de l'environnement. Les domaines de haute technologie comme l'électronique ou l'aérospatiale, ainsi que l'ingénierie, ont connu un nouvel essor durant ces dernières années. Il existe en outre un grand besoin d'employés de commerce, et les compétences liées à l'immobilier ou à la finance et à la comptabilité sont également très recherchées.

Selon l'Agence fédérale pour l'emploi (Bundesagentur für Arbeit), c'est dans le domaine du transport et de la logistique qu'il y a actuellement le plus d'emplois en Allemagne, suivi de près par la construction métallique et, comme en France, par les métiers de l'ingénierie. Le secteur des soins et de la santé, très diversifié, offre également de nombreux emplois intéressants (par exemple les infirmiers pour personnes âgées ou les esthéticiens).



Les modèles de travail

3. Les modèles de travail

Quel que soit le secteur dans lequel on postule ou travaille en tant que salarié, un Français souhaitant travailler en Allemagne doit s'attendre à des différences en matière de droit du travail. Avec moins d'heures de travail par semaine et plus de jours de congé par an, mais un salaire minimum plus bas, la France et l'Allemagne présentent, là aussi, chacune ses forces et ses faiblesses.

Conditions de travail classiques

En Allemagne, les contrats de travail peuvent être conclus par écrit ou oralement, même si ce dernier cas de figure est peu répandu. Les contrats sont à durée déterminée ou indéterminée, selon ce qui a été convenu avec l'employeur.

Les contrats de travail à durée déterminée doivent toutefois toujours être écrits. Ils expirent simplement après la période fixée et ne doivent donc pas être résiliés. Ils sont établis lorsqu'il n'y a besoin de la main-d'œuvre que pour une période prévisible, par exemple dans le cadre d'un remplacement de grossesse, ou lorsqu'il s'agit de tester si le travailleur convient à l'entreprise. La période d'essai pour un nouvel emploi peut durer jusqu'à six mois.

Le droit du travail allemand stipule que les employés à temps plein travaillent huit heures par jour, dix heures au maximum, soit 40 heures par semaine. En règle générale, les heures supplémentaires sont soit payées, soit compensées par des jours de congé.

Le salaire minimum légal en Allemagne est de 12,82 euros. Le droit aux vacances est réglementé à deux jours de congé par mois, soit 24 jours ouvrables ou quatre semaines par an, mais en pratique de nombreuses entreprises en offrent 30 (voire plus 30) ainsi que des journées d’utilisation des heures supplémentaires.

En France, les contrats de travail doivent en principe être conclus par écrit et généralement être à durée indéterminée. Étant donné que les périodes d'essai prévues par les conventions collectives ne dépassent pas trois mois, les entreprises peuvent exceptionnellement établir des contrats de travail à durée déterminée pour se séparer de leurs employés sans verser d'indemnités. Toutefois, cela n'est autorisé que pour des raisons prévues par la loi.

Le droit du travail français impose une semaine de 35 heures, mais il existe de nombreuses possibilités d'y déroger. Les employés occupant des postes de direction sont exemptés de cette durée de travail obligatoire. Les heures supplémentaires sont payées 25 ou 50 % de plus. Le salaire minimum en France est de 11,88 euros (depuis le 1er Novembre 2024). En France, les salariés ont droit à 2,5 jours de congé par mois, soit 30 jours ouvrables ou cinq semaines par an.

Création d'entreprise

Pour créer une entreprise en Allemagne, il est impératif d'avoir un âge minimum de 18 ans et de ne jamais avoir été soumis à une interdiction d'exercer la profession principale liée à l'activité envisagée.

Comme en France, une autorisation de création d'entreprise n'est nécessaire que si l'entreprise fait le commerce de médicaments ou de boissons alcoolisées, s'il s'agit d'une entreprise de transport ou de voyage, d'une agence de travail temporaire ou d'une entreprise dans le secteur des assurances ou de l'immobilier. L'impôt sur le revenu, la taxe sur la valeur ajoutée et la taxe professionnelle sont à payer indépendamment des formes d'entreprises françaises.

Travailleurs frontaliers

Les salariés qui résident en France mais travaillent en Allemagne, ou inversement, devraient se renseigner sur les dispositions légales applicables aux frontaliers.

Du point de vue fiscal, un travailleur frontalier est soumis aux règles de son pays d'origine, mais du point de vue social, il est soumis aux règles du pays dans lequel il travaille. C'est ce que prévoit la convention fiscale sur la double imposition France-Allemagne. Dans les autres pays de l'UE, l'impôt sur le revenu est payé dans le pays où se trouve le lieu de travail. Lors de leur déclaration d'impôt sur le revenu, les frontaliers peuvent faire valoir leur trajet domicile-travail sur le plan fiscal en versant une contribution forfaitaire.

En principe, les Allemands qui travaillent en France ont droit aux prestations familiales du pays, dans la mesure où celles-ci peuvent être exportées. Si ces prestations sont inférieures à celles du pays d'origine, une compensation correspondante est versée par le pays d'emploi (sur demande). Les primes à la naissance ou d'adoption d'un enfant, les aides personnelles au logement et les minima sociaux, entre autres, ne sont pas concernés.



La mentalité au travail

4. La mentalité au travail

L'une des principales différences entre la France et l'Allemagne réside dans l'attitude et la mentalité au travail. Malgré la proximité culturelle et économique qui fait que les Allemands et les Français travaillent souvent ensemble dans une même entreprise, cela peut tout à fait conduire à des conflits. Il est donc important de connaître l'attitude de son interlocuteur et de s'efforcer de le comprendre.

Méthode de travail en Allemagne

En général, les Allemands ont tendance à planifier et établir des calendriers précis pour tout - et à les respecter. La méthode de travail des collaborateurs d'une entreprise est similaire : ils se concentrent généralement sur une activité et les tâches sont exécutées les unes après les autres. Il s'agit de travailler le plus efficacement possible et de ne pas perdre de temps. Les délais et les accords sont considérés comme absolument contraignants. Les respecter et arriver à l'heure fait partie des compétences sociales en Allemagne.

La planification stricte ne laisse toutefois que peu de place aux changements spontanés. C'est pourquoi il est rare de pouvoir bavarder entre collègues ou de déjeuner longuement avec des partenaires commerciaux. L'esprit d'efficacité allemand implique une communication claire et directe. Les informations importantes sont généralement transmises par écrit ou lors d'un entretien dans la salle de réunion ou dans le bureau du chef.

Méthode de travail en France

En France, les processus d'information se déroulent différemment. Ici, on a tendance à tourner autour du pot. Les informations importantes sont transmises de préférence oralement et de manière informelle. Ainsi, les salariés rencontrent plus souvent leurs supérieurs et leurs collègues en dehors de rendez-vous officiels, dans le couloir, la cuisine etc.

Les Français attachent également de l'importance à un travail efficace, mais celui-ci prend la forme d'une organisation flexible et simultanée des tâches. Au lieu de suivre un planning très serré, les employés français ont tendance à effectuer plusieurs tâches en même temps. Les plannings ne servent que d'orientation générale et sont constamment adaptés à la situation du moment. Cela permet aux employés de réagir de manière flexible aux changements spontanés de planning. Ainsi, lors d'une réunion, il peut arriver que tous les points inscrits à l'ordre du jour ne soient pas abordés, mais que des points supplémentaires soient introduits.

Les distractions ne sont pas si mal vues, mais sont surtout considérées comme un apport créatif et donc acceptées. Car en France, le contact humain est au centre des préoccupations. Le travail à la française permet aux collaborateurs de comprendre plus facilement les attitudes de leurs interlocuteurs.

Le management

Le type de management pratiqué en France et en Allemagne est également très différent. Si l'on envisage de travailler en Allemagne et que l'on avait auparavant un emploi en France, il est fort probable que cela nécessite certaines capacités d'adaptation.

Le style de management allemand se caractérise avant tout par des hiérarchies plates et une grande disposition au compromis de la part du manager. Il accorde une grande importance à l'opinion et aux idées de ses collaborateurs, car les décisions sont prises par l'ensemble de l'équipe. C'est pourquoi un manager allemand essaie de trouver des compromis en cas de litige. Grâce au sentiment d'appartenance lors des décisions communes, le manager ne veut pas décevoir son équipe. Il se met lui-même sous pression, mais aussi ses collaborateurs, auprès desquels il fait appel à ce même sentiment d'appartenance.

Le style de management français est quant à lui très hiérarchisé et souvent marqué par l'esprit de compétition. Le manager agit de manière autonome et généralement sans concertation avec son équipe. Il fixe les objectifs et prend généralement les décisions seul, ce qui explique que le supérieur est très peu enclin au compromis. Alors que le manager allemand est respecté pour ses compétences, le manager français l'est pour sa personnalité. C'est pourquoi il essaie de convaincre son équipe de ses décisions par le biais de la sympathie.



Vivre en Allemagne ou en France - conclusion

5. Vivre en Allemagne ou en France : conclusion

Si vous envisagez, en tant que Français, de transférer votre lieu de travail en Allemagne, vous devriez au préalable bien réfléchir à certains points. Non seulement le marché du travail est structuré différemment à certains égards, mais le système de sécurité sociale diffère également du système français.

En France, il peut être plus facile de concilier vie familiale et vie professionnelle, mais l’Allemagne vous laisse plus de temps avec vos enfants, si c'est ce que vous souhaitez.

Enfin, les conditions de travail ne sont pas les mêmes. La meilleure stratégie pour prendre sa décision est de se baser sur ses propres besoins et compétences et de comparer les situations du secteur dans les deux pays.

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