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Travailler en Allemagne : ces préjugés qui vous freinent… à tort !

Travailler en Allemagne : ces préjugés qui vous freinent… à tort !

Travailler en Allemagne est une opportunité exceptionnelle pour de nombreux Français, notamment dans des secteurs en tension comme l’ingénierie, l’informatique ou la santé. Pourtant, de nombreux préjugés persistent et empêchent certains candidats de franchir le pas. Entre la barrière de la langue, la peur des différences culturelles et des idées reçues sur le marché du travail allemand, beaucoup hésitent à postuler. Pourtant, la réalité est bien différente ! Décryptons ensemble ces idées fausses et voyons pourquoi elles ne devraient pas vous freiner.

 



1.

1. "Il faut être bilingue en allemand pour travailler en Allemagne"

C'est l'un des freins majeurs pour de nombreux candidats français : la peur de ne pas parler allemand suffisamment bien pour décrocher un emploi. Pourtant, la maîtrise parfaite de l’allemand n’est pas obligatoire dans de nombreux secteurs, et l’anglais est largement utilisé dans certaines entreprises et grandes villes.

L’anglais, une langue de travail dans de nombreux secteurs

"Dans les domaines de l’informatique, de l’ingénierie, du commerce international et de la recherche, de nombreuses entreprises travaillent en anglais."

Lea Orellana-Negrin
Recruteuse
Eurojob-Consulting

Lea


Des géants comme SAP, Siemens ou Deutsche Bank recrutent régulièrement des profils internationaux et demandent un bon niveau d’anglais, plutôt que d’allemand.

À Berlin, Munich ou Francfort, véritables pôles internationaux, plus de 50 % des offres d'emploi dans les startups et la tech exigent seulement l’anglais. Des plateformes comme EnglishJobs.de recensent d’ailleurs exclusivement des offres en anglais.

Apprendre l’allemand sur place : une option réaliste

Si parler allemand reste un avantage, de nombreux expatriés l’apprennent une fois sur place. Des employeurs offrent même des cours d’allemand gratuits aux nouveaux employés. Des programmes comme ceux du Goethe-Institut permettent d’atteindre un niveau professionnel en quelques mois.

Quelques chiffres clés

  • 82 % des employés expatriés en Allemagne estiment que la langue n’a pas été un obstacle majeur à leur embauche, selon une étude d'Internations.
  • Dans la tech berlinoise, 70 % des startups recrutent sans exiger d’allemand, d’après une enquête de Berlin Partner.

Ne laissez pas la barrière linguistique vous freiner : l’anglais suffit souvent pour décrocher un emploi, et l’allemand peut s’apprendre une fois sur place !



2.

2. "La culture du travail en Allemagne est trop stricte"

L’image d’une culture du travail rigide et austère en Allemagne est un préjugé persistant qui dissuade certains Français de s’expatrier. Si la ponctualité et l’efficacité sont des valeurs importantes, la réalité est bien différente : les entreprises allemandes offrent une grande flexibilité et un excellent équilibre entre vie professionnelle et personnelle.

Un modèle basé sur la flexibilité et l’efficacité

Contrairement aux idées reçues, l’Allemagne n’est pas un pays du "présentéisme". Le principe de base est simple : travaillez efficacement et partez plus tôt. Beaucoup d'entreprises, comme BMW ou Deutsche Telekom, ont adopté des horaires flexibles, permettant aux employés d’adapter leur emploi du temps.

  • 58 % des entreprises allemandes proposent des horaires flexibles, selon une étude de Statista.
  • Le télétravail est en forte hausse, notamment après la pandémie : en 2024, près de 40 % des salariés allemands travaillent régulièrement à distance (IAB).

Des congés et une meilleure qualité de vie

Les employés en Allemagne bénéficient en moyenne de 30 jours de congés payés, contre 25 en France. Les week-ends et les jours fériés sont strictement respectés, et les heures supplémentaires sont souvent compensées ou payées avec des primes.

Exemple concret : chez Siemens, les salariés bénéficient d’un modèle hybride avec trois jours de télétravail par semaine et des horaires aménageables.

Un encadrement moins hiérarchique

Contrairement à ce que l'on imagine, la hiérarchie est moins pesante en Allemagne qu’en France. Le travail d’équipe et l’autonomie sont privilégiés. Dans les startups et les grandes entreprises tech comme Zalando ou N26, les décisions se prennent souvent de manière collégiale, avec peu de bureaucratie.

L’Allemagne offre un environnement de travail moderne, flexible et équilibré, loin du cliché du travail rigide. Une excellente raison de franchir le pas !



3.

3. "Mon diplôme français ne sera pas reconnu"

Beaucoup de candidats hésitent à postuler en Allemagne par crainte que leur diplôme français ne soit pas reconnu. Pourtant, la réalité est bien plus encourageante : grâce aux accords européens et aux besoins en main-d’œuvre qualifiée, la majorité des diplômes français sont automatiquement acceptés en Allemagne.

La reconnaissance des diplômes en Allemagne

"Dans de nombreux domaines comme l’ingénierie, l’informatique, le commerce ou le marketing, les diplômes français sont parfaitement acceptés."

Lea Orellana-Negrin
Recruteuse
Eurojob-Consulting

Lea


Des entreprises comme Bosch, Daimler ou Allianz recrutent régulièrement des diplômés d’écoles françaises, sans procédure spécifique.

82 % des travailleurs étrangers en Allemagne ont trouvé un emploi sans reconnaissance spécifique de leur diplôme, selon une étude de Statista.

Pour vérifier la reconnaissance de votre diplôme, il suffit de consulter la base de données Anabin, qui répertorie les équivalences académiques en Allemagne.

Qu'en est-il des professions réglementées ?

Pour certaines professions comme médecin, pharmacien, avocat ou enseignant, une reconnaissance officielle est nécessaire. Il faut alors faire une demande d’équivalence auprès des autorités compétentes, un processus qui peut prendre quelques mois.

Le site officiel Anerkennung in Deutschland permet de vérifier si un diplôme nécessite une équivalence et d’entamer les démarches.

Exemple concret : un infirmier français souhaitant exercer en Allemagne doit faire reconnaître son diplôme auprès de l’Ordre des infirmiers allemand. Mais une fois cette reconnaissance obtenue, il bénéficie de meilleures rémunérations et conditions de travail qu’en France.

Pourquoi les employeurs allemands apprécient les diplômés français

Les écoles françaises sont réputées pour leur excellence académique, et les employeurs allemands apprécient particulièrement les formations d’ingénieur et de commerce. Des établissements comme HEC Paris, CentraleSupélec ou Sciences Po jouissent d’une très bonne réputation en Allemagne.

La reconnaissance des diplômes français ne doit pas être un frein : dans la majorité des cas, elle est automatique, et dans les autres, une procédure simple permet d’obtenir une équivalence. Ne laissez pas cette idée reçue vous empêcher de postuler !



4.

4. "Il est difficile de s'intégrer en Allemagne"

Beaucoup de Français hésitent à s’expatrier en Allemagne par peur de ne pas réussir à s’intégrer. Pourtant, l’Allemagne est l’un des pays les plus accueillants pour les expatriés, avec une forte communauté internationale et de nombreuses initiatives pour faciliter l’intégration.

Une communauté francophone bien implantée

Les Français sont la deuxième plus grande communauté étrangère en Allemagne, avec plus de 130 000 expatriés officiellement enregistrés. Des villes comme Berlin, Munich, Düsseldorf et Francfort comptent de nombreux groupes francophones.

À Berlin, on trouve plus de 20 000 Français, et des événements réguliers sont organisés par des associations comme Berlin Accueil ou le Café de France.

Des écoles et lycées français, comme le Lycée Français de Munich, permettent également aux familles de s’installer plus facilement.

Des initiatives pour aider les expatriés

L’Allemagne a mis en place plusieurs dispositifs pour aider les étrangers à s’intégrer :

  • Les "Welcome Centers" dans de nombreuses grandes villes offrent des conseils administratifs et professionnels aux nouveaux arrivants.
  • Des plateformes comme Internations organisent des rencontres entre expatriés et locaux pour favoriser l’intégration.
  • Des cours d’allemand subventionnés sont disponibles via le Goethe-Institut, facilitant l’apprentissage de la langue.

Une culture plus ouverte qu’on ne le pense

Contrairement aux clichés, les Allemands sont ouverts aux cultures étrangères, surtout dans les grandes villes. Si la barrière de la langue peut être un défi au début, les locaux apprécient les efforts des expatriés pour apprendre l’allemand, même à un niveau basique.

Exemple concret : des entreprises comme Siemens ou Bosch offrent des formations linguistiques gratuites pour faciliter l’intégration de leurs employés étrangers.

S’intégrer en Allemagne est plus simple qu’il n’y paraît : une grande communauté francophone, des aides à l’expatriation et une ouverture culturelle facilitent l’installation. Alors, pourquoi hésiter ?

5. "Les salaires sont moins intéressants à cause des charges élevées"

Beaucoup de candidats redoutent que les charges sociales et impôts en Allemagne réduisent trop leur salaire net. Pourtant, cette idée reçue ne reflète pas la réalité : les salaires bruts y sont souvent plus élevés qu’en France, et le système fiscal allemand propose des avantages non négligeables.

Des salaires compétitifs selon les secteurs

En Allemagne, les salaires sont généralement plus élevés qu’en France, en particulier pour les métiers qualifiés.

  • Un ingénieur informatique gagne en moyenne 60 000 € brut par an en Allemagne, contre 45 000 € en France (StepStone).
  • Un commercial international peut toucher entre 55 000 € et 70 000 €, alors qu’en France, ce chiffre tourne autour de 45 000 €.

Dans les grandes entreprises comme BMW, Siemens ou Allianz, les rémunérations sont souvent 10 à 20 % plus élevées qu’en France, notamment grâce aux primes et bonus.

Un système fiscal avantageux

Contrairement aux idées reçues, les impôts et charges ne sont pas forcément plus élevés qu’en France.

  • Les couples mariés bénéficient d’un avantage fiscal majeur grâce au "splitting", qui permet une imposition réduite.
  • Les allocations familiales (Kindergeld) sont plus généreuses : environ 250 € par mois et par enfant.
  • Les cotisations sociales sont bien réparties entre employeurs et employés, et en échange, les salariés bénéficient d’un excellent système de santé et de retraite.

Le taux moyen de prélèvement obligatoire est d’environ 39 % en Allemagne, contre 47 % en France, selon l’OCDE.

Un coût de la vie plus abordable

Autre point important : le coût de la vie est souvent plus bas qu’en France, en particulier en dehors des grandes villes comme Munich ou Hambourg.

À Leipzig ou Hanovre, les loyers sont jusqu’à 40 % moins chers qu’à Paris.

L’électricité et les transports publics coûtent moins cher que dans de nombreuses villes françaises.

Les salaires allemands sont attractifs et les charges ne sont pas un frein. Avec des revenus plus élevés et un coût de la vie souvent inférieur, l’Allemagne offre une vraie opportunité financière aux expatriés !

Travailler en Allemagne représente une véritable opportunité professionnelle, et les préjugés qui freinent de nombreux candidats sont souvent infondés. Le pays offre des salaires attractifs, un bon équilibre de vie et un environnement multiculturel où les francophones ont toute leur place. Plutôt que de laisser ces idées reçues vous bloquer, pourquoi ne pas envisager cette aventure avec un regard neuf ?

Si vous êtes prêt à sauter le pas, consultez nos offres d’emploi en Allemagne !

Pour en savoir plus:

 

Olivier

Olivier